Omar Raddad

L’affaire Omar Raddad fait partie des affaires criminelles les plus médiatisées des années 90-2000. Ghislaine Marchal, la victime, a été tuée en 1991. Un meurtre pour lequel Omar Raddad fut condamné par la justice à 18 ans de réclusion criminelle en 1994. En 1998, il bénéficia d’une grâce partielle du président de la République Jacques Chirac.

Omar Raddad était un jardinier de nationalité marocaine employé par la victime, Ghislaine Marchal, à l’époque des faits. Le 24 juin 1991, les voisins de cette dernière alertèrent les gendarmes car elle ne donnait plus signe de présence dans sa maison. Arrivés sur les lieux, les gendarmes découvrirent le corps sans vie de Mme Marchal dans la cave de sa maison.

  • Sur la porte menant dans sa cave, il était écrit « Omar m’a tuer».

L’autopsie affirma que la date du décès se situait le 23 juin entre 11h00 et 13h30.

Omar Raddad fut interpelé chez sa belle famille à Toulon. Arrêté par les gendarmes, il fut placé en garde à vue. Il détailla son emploi du temps le jour du 23 juin. Il travaillait ce jour là chez la voisine de Mme Marchal, mais s’est absenté entre 12h et 13h pour une pause déjeuner. Après avoir déjeuné chez lui, il est retourné sur son lieu de travail.

Omar Raddad fut finalement inculpé pour les motifs suivants :

  1. Le premier motif étant les inscriptions « Omar m’a tuer» sur les portes.
  2. Le second motif concerne les disputes entre Omar Raddad et sa patronne sur les demandes d’avance sur salaire, refusées une semaine avant le meurtre.
  3. Le troisième motif d’inculpation porte sur l’emploi du temps du suspect le jour du crime. Celui-ci n’a pas été confirmé par les personnes supposées avoir été en contact avec lui.

Livre

Titre et auteur

l'affaire omar raddad L’affaire Omar Raddad Contre-enquête
Solène Haddad – 2011
affaire raddad le vrai coupable Affaire Raddad : le vrai coupable
Guy Hugnet – 2011
Omar Raddad en 2011
Omar Raddad en 2011

Le dossier fut renvoyé devant la Cour d’assises. Parmi les éléments à charge, les enquêteurs découvrirent que l’homme dépensait sans compter dans les machines à sous. Omar Raddad avait cette habitude de demander des avances sur salaire. Non pas pour payer son loyer comme il le prétendait, mais pour jouer au casino.

  • La date du décès modifiée pour coïncider avec l’emploi du temps d’Omar Raddad ?

Un différent financier pourrait être le mobile du crime. Autre élément défavorable pour l’accusé, personne ne se souvient l’avoir vu lors de sa pause déjeuner le jour du crime. Pour sa défense, sa femme le décrivit comme un homme modèle et un bon père de famille.

Maître Vergès, l’avocat de l’accusé, s’attacha aussi à réfuter la date du décès, qui fut modifiée par les médecins légistes. Ces derniers avaient en effet changé la date du 24 juin en 23 juin en justifiant qu’il y avait eu une erreur de frappe lors de la constatation. Selon l’avocat, cette modification avait pour objet de concilier les heures du crime avec celle de la présence d’Omar Raddad sur les lieux.

Les écritures de sang inscrites sur les portes étaient présumées avoir été faites par la victime.

  • Pourtant, suivant le résultat de l’autopsie, les ongles de la victime ne révélèrent pas de trace de sang.

Omar m'a tuerL’avocat d’Omar Raddad, Maître Jacques Vergès, estima que les écritures sur les portes avaient été faites par le vrai meurtrier pour impliquer son client. Il nota en particulier que l’amant de la femme de ménage employée chez Ghislaine Marchal avait déjà été soupçonné de vols par Mme Marchal et que cet homme avait déjà un passé judiciaire. Sans en faire un coupable désigné, l’avocat nota que les enquêtes auraient dues s’intéresser aussi sur cet homme et non seulement à son client.

Il reprocha également aux gendarmes d’avoir détruit l’appareil photo de la victime qui contenait quelques photos récentes qui auraient pu s’avérer capitales pour l’enquête.

Sur les lieux du crime, les enquêteurs n’ont pas procédé aux relevés des empreintes digitales.

La phrase « Omar m’a tuer » suscita de vives réactions de la part de Maitre Jacques Vergès. Il ressort que Madame Marchal commettait souvent des fautes avec l’usage du passé composé mais comment expliquer que dans le noir complet, Mme Marchal, en état de faiblesse, puisse soigner autant son écriture, avec des lettres affichées sur les portes de manière si régulière ?

  • Omar Raddad fut pourtant condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle.

Livre

Titre et auteur

affaire omar mensonge verite L’affaire Omar. Mensonges et vérités
Eve Livet – 1999
omar m'a tuer Omar m’a tuer : Histoire d’un crime
Jacques Vergès – 2001

En 1995, Mohamed Moumen, un ancien détenu, révéla qu’un de ses compagnons de cellule lui avait avoué être le meurtrier de Ghislaine Marchal. Cette personne connaissait les moindres détails de ce crime. Le malfrat avait voulu cambriolé Mme Marchal, mais cette dernière l’ayant surpris, il aurait paniqué et fini par tuer la propriétaire. Puis il aurait écrit sur les portes « Omar m’a tuer » afin de créer une diversion.

A la suite de ce témoignage, le parquet de Grasse demanda une enquête. Mais le témoignage en question, étant en contradiction avec le résultat des recherches initiales de la gendarmerie, ne fut pas considéré.

  • Le 4 septembre 1998, Omar Raddad fut libéré dans le cadre d’une grâce présidentielle.

Au début de l’année 2000, la Commission de révision des condamnations pénales reprit cette affaire en ordonnant de nouvelles enquêtes. Les premières investigations menées portaient sur une analyse graphologique des fameuses écritures. En 2001, on découvrit que l’ADN retrouvé sur les lieux du crime n’était pas celui d’Omar Raddad. La Cour de révision fut donc saisie mais cette dernière rejeta la demande de révision du procès car d’après elle, ces faits nouveaux ne remettaient pas en doute la culpabilité d’Omar Raddad.

Omar Raddad est aujourd’hui libre mais officiellement, il est toujours coupable du meurtre de Mme Marchal.

38 réflexions au sujet de « Omar Raddad »

  1. Bonjour.
    Je suis sur votre site par hasard et par curiosité, je lis les nombreuses inepties publiées par des ignares qui se permettent d’émettre une opinion sans rien connaître du dossier de l’instruction criminelle.
    Il faut bien leur reconnaître des circonstances atténuantes dès lors que ces gens-là suivent aveuglément les belles paroles de Vergès reprises par ses complices des médias.
    Je constate que vous avez mis en ligne certains livres sur cette affaire.
    Pour quelle raison celui que j’ai écrit en ma qualité de directeur d’enquête ne l’est pas ?
    Pour être objectif dans ce dossier il conviendrait d’en publier la 1ère de couverture afin que vos visiteurs aient une autre information.
    Merci
    Georges CENCI

    1. Monsieur Cenci,
      j’ai lu tous les livres de cette affaire, les 2 meilleurs sont le vôtre (avec quelques inexactitudes tout de même que j’ai cochées en le lisant) et le livre d’Eve Livet. J’ai lu chaque compte-rendu officiel dans la mesure du possible. Je me suis rendu à la Chamade. J’ai consulté tout votre site.
      Je vous reproche une chose en particulier, celle de critiquer (Le détective privé de cette affaire qui pourtant est appelé dans la plupart des grands dossiers) et d’insulter (ex : après sa mort : Me Vergès est bien là où il est ou quelque chose comme ça). En somme vous êtes le seul à tout connaître de cette affaire et vous êtes le seul à connaître la vérité.
      Alors 2 questions principales :
      1) Si la culpabilité d’Omar est si évidente, comment expliquez vous que la condamnation d’Omar n’est intervenue qu’à une voix près avec un Président officiant à sens unique contre Omar et un avocat Me Vergès qui n’a pas été à la hauteur dans les débats (prise en charge tardive de ce dossier très complexe).
      2) Les faits divers sont ma passion, j’ai vu beaucoup de scène de crime et je peux vous dire qu’il est absolument impossible qu’une victime frappée de nombreuses fois à la tête, en corps à corps, qui a laissé son sang au plafond, n’en ait pas laissé une seule petite gouttelette sur les vêtements d’Omar. Rien qu’avec ça, l’enquête aurait dû changer de cap
      Cet homme, si cette affaire ne l’avait pas rendu handicapé, aurait pu faire une carrière d’acteur de cinéma tant il parvient à jouer son rôle d’innocent avec autant de facilité. Il conviendrait de demander à des professionnels du comportement ce qu’ils en pensent.

      1. Les jurés ne sont pas toujours contents pour juger apparemment c est pour cela que cette enquête traîne depuis longtemps. Les avocats de raddad compliquent tout et sèment le doute dans la tête des jurés. Cet homme est coupable c est évident et il vit dans un tel dénis qu il se croit innocent avec le temps. Cette femme a désigné son assassin avant de mourir et il faut lui rendre justice. Je trouve horrible ces avocats « du diable » qui induisent des doutes pour innocenter absolument un criminel. Ils espèrent passer à la postérité c est tout.

    2. C’est dommage que dans votre tête il n y a pas même 1/100000000000 eme de doute
      Pour une enquête bâclée, il faut quand même faire preuve d’humilité
      Un criminel gracié demande à être rejugé à ses risques et périls
      Quel est donc votre problème?

  2. bonjour,
    la vraie question: la porte qui s’ouvre de l’intérieur, bloquée par un tube d’acier et un chevron de bois. la défense a essayé par 2 fois de démontrer qu’on peut le faire de l’extérieur avec une ficelle, et a échoué 2 fois.
    moi, j’ai réussi à le faire de l’extérieur avec une ficelle.
    je vous demande de le faire, chez vous.
    question: cette porte qui s’ouvre vers l’intérieur, est-il possible d’enlever toute la porte puis la remettre de l’extérieur ??

  3. bonjour,
    moi je suis raciste envers les pourris de toutes les races, la justice et le corps médical devrait être sans failles et pourtant ce n’est pas souvent le cas, alors nous sommes nombreux à demander des preuves formelles ( 100 pour 100 de preuves) remontez au morts soi-disant suspectes de l’époque miterrandienne ou patric henri ou Frédéric Mitterrand avec son bouquin où il dit aller aux trottoirs de manilles payer les petits garçons de 12 ans, imaginez qu’un petit garçon de 12 ans soit de votre famille.
    Et veuillez m’expliquer où est la belle justice, justice ou injustice quand vous vous arrêtez un instant sans gêné qui que ce soit et que l’on vous met un pv les poulets n’ont rien d’autres à faire à l’heure qu’il est ? expliquez moi pourquoi les flics se révoltent contre les magistrats quand un des leurs est buté et pas quand des civils sont butés comme ex au bataclan et si en voulez encore nous en avons tant que vous voulez charlots.
    Je m’excuse pour mes fautes de français mais la justice ne se rependra jamais ni les c0ns qui ont voté hollande dommage, qui peut dire ce qu’a fait hollande pour les pauvres vous avalerait encore longtemps que cette pu4ain de gauche caviar est pour les pauvres, encore une chose pour manger il faut travailler mais pour travailler il faudra rester en vie contre le terrorisme islamique. Personnellement je n’ai pas la frousse je suis du style méfiant, est ce que vous vous êtes au moins rendu contre que ces put4ins d’élections ont été truquées à 100 pour 100.
    A tout les braves gens sur cette terre je souhaite une longue et belle vie et au pourris l’enfer
    Bernard

  4. Bonjour, je suis élève dans un lycée de région parisienne. Cet article m’intéresse beaucoup car je dois travailler sur une affaire judiciaire. J’aimerais en savoir plus sur son auteur (particulier ou administrateur?) et sa date de publication que je n’ai pas réussi à trouver. Merci

  5. L’argumentation d’Omar Addad et de son conseil pour prouver son innocence repose sur l’argumentation suivante : il faudrait tester l’ensemble des humains de la planète pour y trouver un ou deux individus qui « matcheraient » avec l’ADN trouvé dans les scellés du ministère de la justice.
    Concluez d’emblée que ce genre de raisonnement est du délire à l’état pur et l’on s’étonne qu’une avorton d’avocat s’en fasse l’écho. La seule façon de donner suite à cette disposition procédurière est que le conseil obtienne l’internement du supputé criminel le temps de sa peine , et vous verrez bien s’il confirme sa culpabilité en y assassinant par exemple une infirmière psychiatrique qui va manifester dans la rue pour être reconnu bac + 3 au lieu de seulement bac + 2 ou bien s’il se confirme qu’il n’arracherait même pas les pattes d’une mouche.

  6. Police ou gendarmerie savent influencer une Justice collégiale avec beaucoup d’aplomb. Ces Administrations croient que leurs écrits valent de l’or alors qu’une approche logique et scientifique doit s’imposer. Les impressions générales, la littérature administrative, la tête du client, ses origines, les intimes convictions au stade de l’enquête ne sont que du théâtre. En matière de justice criminelle il ne peut y avoir d’à peu près.
    Ces tares du système d’investigation de la bureaucratie ont une certaine persistance. La cause : hiérarchie fait autorité. De plus en plus de magistrats demandent des exposés irréfutables, une logique intangible. Il ne devrait plus exister de rapports d’enquêtes pleins d’approximations, d’erreurs de dates, ou insuffisamment documentés.

  7. Dans l’imaginaire collectif, il est aisé de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
    Ceux qui veulent innocenter Raddad trouveront toujours un grain de sable que ne pourra expliquer la justice, comme dans tout meurtre. Mais les faits sont clairs et incriminent sans doute possible Raddad. La police aurait vu les 2 boulangers que les défenseurs de Raddad aurait crié qu’ils n’ont pas fait toutes les boulangeries… tout est dans les procès verbaux de justice, neutres. Un lit impossible à déplacer ? il avait des roulettes… Écriture rectiligne impossible dans le noir ? non 1ère écriture rectiligne seulement, et inscrite dans la pénombre ; la deuxième pas rectiligne du tout… Le livre de Vergès était forcément dirigé, il n’en reste pas moins que tout au long du procès, pour qui le connait, il ne se battra que bien peu… « Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt, pourtant la lune est bien là à qui veut bien la voir… »

    1. L’innocence de Raddad est une pure fabrication de Vergès, qui s’est vengé dans les médias de son impuissance (et de sa passivité) dans le prêtoir.
      Il a contrebalancé son impuissance par des accusations grossières de racisme et de manipulation en se répandant dans les médias. Ces gesticulations pathétiques d’un avocat sulfureux n’éclipsent pas la solidité du dossier judiciaire : Omar Raddad ment sur son emploi du temps, n’a pas d’alibi, a un mobile évident, sa victime l’a elle-même désigné depuis une pièce qu’elle a elle-même barricadée. Les faits sont indéniables, l’instruction bien menée et la défense se perd en hypothèses fantaisistes et en scénarios improbables pour essayer de tirer son épingle du jeu. Ce n’est pas l’affaire Raddad mais l’affaire Marchal, qui est la vraie victime, suppliciée par Omar Raddad, son bourreau qui l’a massacrée et l’a laissée agoniser dans sa cave.

      1. Omar Raddad a été innocenté aujourd’hui par la justice française. Ce n’est donc pas une fabrication de Vergès, les faits sont là : Omar Raddad est innocent. Votre avis importe peu.

      2. Vous semblez bien sûr de vous dans vos déclarations!!comment pouvez-vous affirmer que Radadd est coupable alors que la majorité des personnes concernées de près ignorent la véruté? vous êtes à la limite de la diffamation! heureusement que vos (nos) écrits n’ont aucunes valeurs judiciaires.

  8. Omar Raddad n’est pas coupable. Ça crève les yeux de toutes parts. Le vrai coupable a bénéficié de cette diversion pour s’échapper Dieu sait où.
    Le livre de Vergès est une mine de désastres judiciaires ayant abouti à cette inique condamnation du jardinier. Fausses dates…. il y a deux boulangers dans la rue, Raddad a dit avoir été chez le boulanger, eh bien la Police n’est allé voir qu’un seul de ces boulangers ! voilà le triste travail de notre Justice ! tôt est à l’avenant, Verges explique l’invraisemblance absolue de l’accusation car elle implique que Mme Marchal aurait dû s’enfermer elle-même dans la cave où elle a agonisé jusqu’à la mort, ce qui aurait nécessité des efforts surhumains impossibles de la part d’une personne déjà blessée à mort.
    Moi c’est bien simple, après avoir lu attentivement le livre de Vergès, je lui ai écrit une lettre en lui demandant de la transmettre à Raddad; Dans cette lettre, je lui demande pardon, en tant que français, de l’affreuse injustice qu’on lui a infligée en l’accusant de ce meurtre qu’il n’a bien entendu pas commis.
    Je précise, pour bien situer le contexte, que je ne suis pas un homme « de gauche », et que je suis un ancien partisan de l’Algérie française. Ce qui n’empêche que je lutterais jusqu’au bout pour qu’on n’accuse pas un jardinier marocain d’un meurtre qu’il n’a pas commis, juste pour lui faire porter le chapeau pendant que le ou les vrais coupables sortent de France (il se dit : en Suisse).

    1. Si vous vous étiez intéressé avec objectivité à l’affaire, et que vous ne vous étiez pas contenté de lire uniquement le livre de celui qui s’acharne à fabriquer cette histoire invraisemblable d’erreur judiciaire, vous sauriez que tous ses éléments ne sont que des pétards mouillés, qui sont complètement désamorcés par les éléments de l’instruction.
      Lisez le livre de capitaine Cenci, avec procès-verbaux et documents à l’appui, vous comprendrez que vous vous faites berner par ces vieux poncifs simplistes, mille fois répétés, de justice corrompue et d’instruction à charge. Au-delà des mensonges de Vergès, une instruction bien menée et un dossier incontestable prouvent la culpabilité de Omar Raddad. Vous avez envoyé une lettre de pardon à un meurtrier, à un bourreau qui a infligé un supplice atroce à une femme âgée, j’aurais honte à votre place.

    2. Omar Raddad a été gracié et non innocenté.
      Aux yeux de la justice, il a été reconnu coupable….

    3. Je suis persuadé que Omar raddad est innocent.
      Je pense que toute cette accusation contre lui est un coup monté et que la justice était complice. Ils ont voulu accuser un homme alors que trop de questions n’avaient pas de réponse comme le fait que la date du décès étais le 24, et qu’apparemment les trois experts se seraient tromper et qu’en fait ça aurait du être le 23.
      Ok l’histoire est bizarre alors la demande de contre expertise ok et là surprise le corps a été incinéré heu soit c’est un coup monté, soit y’a une c0uille dans le potage. Il me semblait pourtant que tant qu’une histoire de meurtre est en cours, le corps même après autopsie ne doit pas être détruit, bref y’en a qui regarde trop NCiS ou je ne sais quel autre c0nnerie pour croire les yeux fermés que l’erreur judiciaire ou que la corruption n’existe pas .

  9. L’occasion fait le « larron » et en prenant notes des points de vues des cybernautes, je me manifeste contre la plupart d’entre « eux ».
    Omar RADDAD tout comme Patrick DILLS & « AUTRES » ont tenu en émoi la « France » durant ce TEMPS au détriment d’affaires politiques.
    Et ça dure. Dur, dur cedh 60.162/00-PENNA Antoine

  10. Je suis beaucoup intéressé a cette affaire d’Omar Raddad pour arriver à la vérité
    Il y a un détail manqué d’un contact qu’Omar a fait et il a parlé avec sa femme entre midi et une heure et cet appel a été confirmée par la poste, ainsi il y a une remarque dans le sous-sol où il n’y a pas d’effets qui montrent que Mme Marshall a rampé sur le ventre pour réécrire Omar m’a tué donc conclu que les auteurs de ce crime sont des professionnels et l’ont bien calculé et étudié pour accuser Omar Raddad. Il est probable que sont deux personnes qui savent bien tous les détails de la vie de Madame Marschall et son entourage familial.

  11. bonjour, voila plus de 20 ans que j’ai la certitude absolue que Omar Raddad est innocent. La vérité va éclater (avec les nouveaux éléments récents)

  12. si j’avais été juré, je n’aurais pas du tout eu l’intime conviction que M Raddad soit coupable.
    Il n’y a aucune preuve contre lui, l’enquête policière est pleine de zones d’ombre, la précipitation pour faire incinérer la victime et l’insistance avec laquelle la partie civile s’oppose à toute révision ou nouvelle recherche semble montrer que le jardinier faisait un coupable idéal et que cela arrangeait beaucoup de monde qui avait intérêt à ce que le dossier en reste là…

    1. Ce sont les juges qui influencent les jurés et influencent leur intime conviction, qui elle ne fait pas la preuve de la culpabilité d’un accusé.
      Moi, je ne comprendrais jamais pourquoi les héritiers et la famille de Mme Marshal sont farouchement opposés à toute réouverture du dossier.
      Le but dans toute affaire judiciaire est de faire éclater la vérité et non pas trouver un coupable. Si une telle réouverture permettrait d’Établie la vérité, en quoi cela dérangerait-il les héritiers de Mme Marshal ?
      Peut être même que la réouverture du dossier permettrait d’apporter la preuve formelle que Omar est coupable. Chose laquelle personne ne croit évidement. Je dirais même que si l’accusation avait férocement exploité l’inscription sur la porte et en avait fait la seule preuve, c’est parce que Omar est bel et bien innocent.

  13. Je ne vais pas donner mon opinion sur cette affaire mais cet « article » est vraiment super pour faire un exposé. Merci ça nous a vraiment aidé.

    1. Comment peut on répondre autant de … inexactitudes comme celles qu’on peut lire ici ?
      Il suffit de remonter à la source, de lire le DOSSIER ! On voit alors que toutes les pistes ont bien été cernées et que seul Omar Raddad est coupable.
      Les journalistes et les avocats ont eu toujours intérêt à induire les gens dans le mystère (cf/ affaire Dominici ) car cela fait vendre pour les uns comme pour les autres qui sont à la recherche de la médiatisation de leur personne .. On est dans une société de business et de corruption, mais il ne faut regarder que les faits. Et avec ses mensonges et contradictions et sa double personnalité trouble Omar Raddad n’a pas trompé les jurés qui eux avaient le dossier et qu’il ne faut pas prendre pour des neuneus.
      Lisez donc le livre du capitaine DE GENDARMERIE CENSI qui a mené l’enquête et vous y lirez tout sauf n’importe quoi. Me Vergès est (était) un embrouilleur de toujours, il a quand même bien perdu le procès ! L’ adn trouvé ne veut strictement rien dire car beaucoup de personnes ont touché cette porte avant et après le crime.
      Bonne lecture du livre CENSI : Omar l’a tuEE..

      1. Me Serifos,
        vous avez cette opinion car vous n’avez peut-être lu que le livre complètement partisan de Censi. Il fait partie d’une équipe qui n’était pas formée à une telle enquête. La certitude de tenir le coupable a donné lieu à une enquête dirigée. Les erreurs judiciaires naissent toujours de cette façon de procéder. Heureusement que de nos jours, les enquêtes criminelles sont confiées à des pros et non à des brigades formées à établir des PV comme celle de Cannes à l’époque. Ils n’ont même pas été fichus de relever une empreinte ou de commander une autopsie valable qui aurait donné la solution. Sur un tel crime avec du sang au plafond de la cave, pas une gouttelette sur les vêtements d’Omar, rien que ça, c’est impossible.
        En ce qui me concerne, j’ai lu plusieurs fois tous les livres sur Omar. J’ai souligné tous les points faibles des affirmations et je peux vous certifier que le livre d’Eve Livet est le plus construit et dans lequel on ne peut pratiquement rien objecter. C’est un ouvrage remarquable. Un signe non?

        1. l’écriture « omar m’a tuer » a été relue et repassée pour qu’elle soit bien visible par la victime agonisante !!!
          ce n’était pas nécessaire d’écrire tout la phrase. un seul mot suffit: OMAR .
          je vois ici l’assassin qui exagère un peu, pour bien insister sur Omar.

  14. Je réponds à Fabien, sur un seul point: en 2001, on a retrouvé un ADN sur le lieu du crime. Peu importe à qui il appartient; En tous cas, ce n’est pas celui d’Omar Raddad. Cela suffit amplement à remettre en cause toute l’enquête. De plus, on ne parle pas des héritiers de Mme Marchal, on n’a pas retenu le témoignage d’un ouvrier qui a vu ce jour-là un 4×4 devant la propriété. Il aurait dû y avoir enquête administrative sur la personne qui a autorisé la crémation juste après le crime. Pourquoi n’évoque-t-on la famille de la victime, avec un haut magistrat dans on entourage (et qu’il faut surtout protéger) ou la vie privée de la victime, elle aurait pu prendre des photos d’un ami qui lui voulait du bien (alias son argent).
    Comme l’affaire du « petit Grégory », cette affaire est un ratage complet, dû aux enquêteurs qui trop contents d’avoir un criminel tout désigné, ne font que le quart de leur travail

  15. Cet homme est innocent. Question à se poser : A qui profite le crime de cette femme indépendante et hors des convention? Cette affaire est l’affaire Dreyfus des années 90. Même si Vergès n’a défendu que des causes discutables, cette affaire l’envoie au Paradis. Peut être pour la seule fois de sa vie, il a défendu un innocent. Puisse il un jour être totalement blanchi pour son honneur et celui de sa famille.

  16. Bonjour
    Cette affaire n’est pas reconnue comme une erreur judiciaire et M. Raddad est toujours reconnu comme étant le meurtrier. D’autre part cet article contient plusieurs erreurs ou sous-entendu qui biaisent la réalité. Dans l’ordre :
    – les experts au nombre de trois ont reconnu cette faute de frappe et ont précisé les éléments objectifs qui permettent de prouver que la mort datait bien du 23. Ces éléments ont été confirmés par un collège d’expert lors de la demande de révision. D’autre part l’enquête à prouvé qu’à 11h45 le 23 Mme Marchal terminait une discussion téléphonique en sortant de sa douche et confirmait qu’elle se rendrait à un repas ce même jour à 13h (ou 13h30) et qu’elle devait donc s’habiller. Repas auquel elle ne s’est jamais rendu. Ces amis l’ont appelé à plusieurs reprises dans l’après-midi du 23 sans succès. Elle est retrouvée le lendemain en peignoir.
    – l’autopsie précise bien, contrairement à ce qui est affirmée ici, que la main droite est maculée de sang
    – les rapports des experts en écriture du dossier sont consultables sur le site omarlatuee.fr. Chacun pourra se faire une idée. Ces rapports conclus à l’écriture de cette phrase en lettre de sang par la victime.
    – pourquoi les gendarmes auraient détruits la pellicule si elle était importante pour l’enquête ? Vous les accusez de défendre sciemment le coupable ? Tous les gendarmes ensemble ? Que voulez vous qu’il y ait sur la pellicule ? Le coupable qui se laisse prendre en photo juste avant le meurtre ? C’est ridicule.
    – les gendarmes avec les moyens de l’époque ont procédé aux relèves d’empreintes mais ils n’ont relevé aucune empreinte exploitable. C’est différent.
    – l’enquête a montré que la première inscription (celle la plus lisible) a été faite lumière allumée et que Mme Marchal a éteint ensuite car l’interrupteur situé proche de cette porte était maculé de sang. La seconde inscription peu lisible et pas rectiligne a elle était faite dans le noir.
    – le témoignage dont il est question à été suivi d’une enquête qui a prouvé que le détenu qui s’était accusé du meurtre était à l’hôpital le jour du meurtre et ne pouvait donc pas être le meurtrier.
    – la grâce partielle est avant tout politique en faveur du roi du Maroc et ne remet pas en cause le jugement
    – la cour de révision a considéré que l’Adn retrouvé pouvait être antérieur ou postérieur au meurtre (ADN de contamination) et qu’il ne constituait pas un fait nouveau suffisant pour entraîner un nouveau procès.

    1. Certes, mais dans le dossier rien ne permet de prouver que Omar est l’assassin de Mme Marshal.
      Les experts se trompent toujours. Et l’inscription n’est pas une preuve car la graphologie n’est absolument pas une science et pas du tout exacte. Pour moi celui qui a écrit l’inscription a un niveau très faible en Français. En pratiquant on peut copier n’importe quelle écriture et la graphologie n’y verrait que du feu.
      Ceux qui on commis ce meurtre s’y ont préparé à l’avance et il n’y avait aucune improvisation sauf l’erreur de français qui s’est glisser pour innocenter Omar à jamais. Tôt ou tard l’innocence de Omar sera établit car la Justice (La varie) triomphe toujours au final. Il s’agit bel et bien d’un crime crapuleux. La condamnation de la justice n’est pas celle du peuple et des observateurs.

  17. je trouve cela vraiment lamentable car ce n’était pas la première grosse erreur judiciaire…
    Il y a eu aussi Patrick DILS qui a fait beaucoup de prison à cause du témoignage d’une femme folle. Ces erreurs montrent que malgré que la justice française soit forte, il y a aussi de grosses failles dans ce système.
    Maintenant, mettons nous à sa place, pendant de très longues années avoir de gros problèmes avec la justice et avoir la presse toujours sur le dos. Car, et oui, en plus que le processus soit interminable, il fut aussi très médiatisé.
    Vous, en tant que patron, soyer prêt à embaucher M. Omar RADDAD pour qu’il puisse venir vous cotoyer peut-être tous les jours.
    Réfléchissez bien !!!! Mettez-vous à sa place.
    Même si les journaux on détruit sa vie pendant très longtemps, que l’on parle de lui toujours du côté négatif alors qu’il n’a rien fait, il a pris la peine qu’un autres homme aurait du avoir mais n’a pas eu. Si ça se trouve, vous le connaissez peut-être et vous lui accordez une extrême confiance. Alors observez autour de vous si tout le monde est si pur qu’il vous fait croire.
    […]

  18. La vérité Judiciaire n’est pas toujours une vérité ontologique. Et comme le Doctrinaire Antoine Rubbens le dit : « Seul Dieu est juste »
    Je suis Auxiliaire de la Justice, ça fait cinq ans que j’assume cette tache de plaideur, je dois avouer que j’ai vu le pouvoir judiciaire commettre des graves erreurs en condamnant des innocents surtout en se trompant sur la véracité des faits même si eux en doutent. Pourtant le principe général du Droit, le maxime latin IN DUBIO PROREO… nous en dit plus.

    1. Une « tache » de plaideur ? lapsus ou oubli de l’accent circonflexe ?
      In dubio pro reo, telle est la maxime latine : mot à mot, dans le doute en faveur de l’accusé, càd « au bénéfice du doute » (et non proreo)..
      Mais ce que je veux contester surtout, c’est encore cette assertion : « seul Dieu est juste ». Car si l’on croit en un Dieu, l’expérience courante nous montre qu’il serait le plus grand fauteur d’erreurs judiciaires qu’on puisse imaginer. Il suffit de regarder les nouvelles tous les jours à la télévision pour en être convaincu.
      Et s’il n’existe pas, il n’y a pas de justice. Donc seul un être parfait qui n’existe pas et serait la cause première de tout serait juste et cet Antoine Rubbens a parlé pour ne rien dire, à mon avis.
      Il reste aux hommes d’essayer de l’être.

      1. Subrepticement remarquable de telles erreurs d’orthographe pour un auxiliaire de justice !

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