La mère d’une des victimes de Montigny-les-Metz a décidé de se pourvoir en cassation après que la justice ait abandonné les charges contre Henri Leclaire.
Récemment les rebondissement se sont multipliés dans l’affaire du double infanticide de Montigny-les-Metz. Dernier événement en date, le pourvoi en cassation de la mère d’une des victimes.
Cette dernière a réagit à l’annonce de la Justice faite le 7 juillet dernier de ne finalement pas poursuivre Henri Leclaire dans cette affaire. La justice ayant décidé de laisser finalement Francis Heaulme seul dans le box des accusés.
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Trente ans se sont écoulés depuis le double meurtre
Le 28 septembre 1986 sont découvert les corps sans vie de deux garçonnets près d’une voie ferrée dans la banlieue de Metz. Patrick Dils, 16 ans à l’époque, est reconnu coupable. Il passera 15 ans de sa vie en prison avant que son innocence soit reconnue en 2002.
Les soupçons se portent alors sur Francis Heaulme, le tristement célèbre « routard du crime ». Mais surprise, lors de son jugement en 2014, de nouveaux témoignages viennent à inculper un autre homme, Henri Leclaire.
Le 20 avril, les juges d’instruction décident alors de renvoyer Henri Leclaire aux assises en compagnie de Francis Heaulme. Mais saisie en appel, la cour décide finalement de renoncer à poursuivre M. Leclaire. Nous sommes alors le 7 juillet.
Le 12 juillet, la mère de Cyril, l’un des deux garçons assassinés il y a trente ans, décide de se pourvoir en cassation contre la décision rendue la semaine précédente. Son avocate précisant qu’il lui paraissait peu probable que ce double meurtre ait pu être perpétré par une seul personne.
Il n’est donc pas totalement impossible de voir Francis Heaulme partager le box des accusés avec Henri Leclaire. D’autant que ce dernier avait été le premier a avoué le meurtre il y a trente ans, avant de se rétracter. Et qu’il a toujours eu du mal à se montrer convaincant quand questionné sur ces infanticides.