Jeudi 20 décembre 2012, Marc Machin a été définitivement acquitté par la justice, 6 ans et 3 mois après sa condamnation pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001.
Lorsque que Marc Machin a entendu la présidente de la cour d’assises annoncer son acquittement, il s’est senti soulagé que l’erreur concernant sa condamnation sont enfin réparée. Il rentre dans le cercle très fermé des personnes à être acquittées après une procédure de révision. Il devient le 8eme cas depuis la seconde guerre mondiale.
Sa condamnation pour 18 ans de prison avait déjà été annulée suite aux aveux spontanés d’une autre personne, David Sagno. L’ADN de ce dernier avait effectivement été retrouvée sur les lieux du crime. Bien que sa condamnation ait déjà été annulé, il restait encore une étape qui vient de se terminer. Marc Machin est à présent pleinement acquitté pour cet homicide.
L’avocate générale ayant requis son acquittement a reconnu l’erreur judiciaire. Mais elle n’a toutefois pas reconnu un dysfonctionnement de la justice. Ce passage au tribunal n’était qu’une formalité administrative pour Marc Machin. La fin d’une démarche procédurale sur le chemin de l’innocence qu’il n’aurait jamais dû quitté en ce qui concerne le meurtre de Marie-Agnès Debot en 2001.
A sa sortie du tribunal, il avoue toujours garder un souvenir amer de M. Mulès, le policier lui ayant extorqué des aveux, et de M. Bellencourt, le juge d’instruction ayant conduit l’enquête initiale. Ces deux personnes resteront dans le mémoire de Marc Machin comme étant celles qui auront joué un rôle important dans son injuste emprisonnement.
Marc Machin souhaite à présent « aller de l’avant » et reprendre une activité professionnelle normale. Il va à présent se concerter avec ses avocats pour construire sa stratégie afin de demander des indemnités à l’état en guise de réparations pour les années de prison qu’il a passé injustement.